Dans la pratique de l’assurance automobile, les chauffeurs novices sont considérés comme des chauffeurs à risque, notamment en raison de la vitesse, de la conduite sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants… Le chauffeur novice, c’est celui qui a un permis de conduire de moins de trois ans, mais aussi tout conducteur qui n’a pas eu de contrat d’assurance les trois dernières années.
Le mécanisme type de la surprime d’assurance auto
Le taux de la surprime n’est pas le même pour le jeune conducteur qui a suivi un apprentissage anticipé et celui qui n’en pas suivi. La majoration s’envole jusqu’à 100 % de la prime de référence pour un chauffeur novice qui n’a pas suivi d’apprentissage anticipé.
Au terme d’une année sans accident (accident qui n’engage pas sa responsabilité), le conducteur novice voit le taux de sa surprime descendre à 50 % de la prime de référence. Cette baisse de la surprime est censée l’encourager pour la deuxième année. Si au cours de la deuxième année, aucun accident responsable ne survient, la surprime baisse à nouveau, cette fois à 25 % de la prime de référence. Si l’assuré reste un conducteur modèle au cours de la troisième année, elle baisse encore jusqu’à disparaître à partir de la 4e année.
Dans tous les cas, avant de plonger tête baissée dans la souscription d’une assurance auto, il est vivement recommandé de comparer les assurances. Un comparateur en ligne pourra vous donner une idée du devis assurance voiture correspondant et à vos besoins et à votre budget.
Ménagement de la surprime grâce à l’apprentissage anticipé
Le taux de la surprime est moitié moins pesant pour un conducteur novice qui a suivit un apprentissage anticipé. Concrètement, pour la première année, le taux de la surprime est de 50 % de la prime de référence au lieu de 100%.
Après une première année sans accident responsable, la surprime est revue à la baisse, soit 25 % de la prime de référence. Les 25 % de la 2e année sont réduits de moitié (soit 12,5 %) pour le compte de la 3e année, avec la même condition. L’absence d’accident responsable pendant la troisième année entraîne la suppression de la surprime à partir de la quatrième année.
Après, il est évident qu’il appartient à l’assuré de faire en sorte que sa compagnie d’assurance ait toujours confiance en lui. La prudence est mère de la sûreté comme on dit. Après tout, la baisse et la suppression à terme de la surprime ne sont pas remises en cause en cas d’accident dont on n’est pas responsable.
Le pire n’est pas tant le maintien du taux de la surprime, mais plutôt la résiliation de l’assurance ou la non prise en charge d’un sinistre (conduite en état d’ivresse ou sous l’emprise de la drogue, par exemple).
Mais avouez que dans ces cas-là, c’est mérité !
Lire aussi un de nos articles précédents sur comment bien choisir son assurance auto.